24e édition Jazz équinoxe
Programme festival
Dimanche 28 juillet – 20h30
Cour du musée de Bastia
ELODIE FRÉGÉ
Originaire de Bourgogne Elodie Frégé est une auteure-compositrice-interprète de talent, reconnue comme une artiste incontournable de la scène française. Grande gagnante de la troisième saison de l’émission “Star Academy » qui lui permet de lancer sa carrière, elle collabore avec des artistes renommés tels que Benjamin Biolay qui a travaillé sur son deuxième album, Le jeu des 7 erreurs, récompensé de deux prix par Chérie FM : « Révélation française de l’année » et « Meilleure chanson » pour son tube La Ceinture.
Complice d’André Manoukian, ils partagent la scène ensemble depuis de nombreuses années.Elle viendra chanter avec lui dans la cour du Musée de Bastia.
Elle chante, accompagnée au piano par André Manoukian, des chansons jazz issues du cinéma hollywoodien des années 1940. Elle reprendra Cry Me A River, Why Don’t You Do Right?, rendue populaire au cinéma par le personnage de Jessica Rabbit, Ce mortel ennui, de Serge Gainsbourg, Les Moulins de mon coeur, de Michel Legrand, mais aussi My Heart Belongs to Daddy, immortalisée par Marilyn Monroe.
C’est l’un des hommes de ma vie parce qu’il m’a mis le pied à l’étrier sur le terrain du jazz », avait-elle confié au sujet d’André Manoukian !
ANDRÉ MANOUKIAN
Né de parents arméniens à Lyon le 9 avril 1957, André Manoukian apprend le piano et le violon et part étudier au Berklee College of Music de Boston en 1977. Pianiste de formation classique, il s’intéresse au jazz et forme un big band quand, en 1983, il découvre la chanteuse Liane Foly, dont il devient l’accompagnateur, auteur-compositeur, producteur et compagnon jusqu’en 1995. Son expérience de musicien de séances dans la chanson et le jazz, aux côtés de Michel Petrucciani, Richard Galliano, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Diane Dufresne, Nicole Croisille, Dick Rivers, Camille Bazbaz ou Malia, débouche sur une place de juré dans l’émission de télé-crochet populaire Nouvelle star (2003-2012), qui le fait connaître auprès du grand public. Il fonde son propre label Va Savoir, sous lequel sort l’album instrumental Inkala (2008) et apparaît à la télévision comme animateur ou comédien. En 2010, l’album So in Love rassemble des standards du jazz interprétés par Anaïs, Camélia Jordana, Helena Noguerra, Emily Loizeau, Cocoon, China Moses et Tété. Animateur à la télévision dans La France a un incroyable talent, La Vie secrète des chansons et au Concours Eurovision de la chanson, chroniqueur à la radio, fondateur en 2010 du festival Cosmojazz, André Manoukian compose pour le cinéma et réalise les albums Melanchology (2011) , Apatride (2017) et Les Pianos de Gainsbourg (2021), auquel participent Melody Gardot, Isabelle Adjani, Rosemary Standley et … Élodie Frégé.
Ensemble, ils vont offrir un moment intimiste et glamour avec un répertoire jazz éclectique
FLORIAN GUIDI TRIO
Au sortir de la classe Jazz de Ecole Imfp (L’Institut musical de Formation professionnelle), Florian Guidi revient chez lui à Bastia où il enseigne la guitare et se produit en public. Ce soir il est accompagné d’Alexandre à la basse et Jean-Bernard à la batterie.
Samedi 27 juillet – 20h30
Cour du musée de Bastia
LUCIA REY TRIO
Lucía Rey (piano), Ander García (contrebasse), Alberto Brenes (batterie)
Lucía Rey est une artiste, pianiste et compositrice aux multiples facettes, diplômée du Conservatoire Royal de Musique de Madrid.
En 2005, Elle reçoit une bourse pour se spécialiser en piano latin et jazz à l’Instituto Superior de Arte de Cuba et plus tard à New York, au Brooklyn Conservatory of Music et à la Collective School of Music ; où elle a étudié avec Bruce Barth, Barry Harris, Bob Quaranta, Noah Haidu et où elle a partagé la scène avec de nombreux artistes de New-York.
Dans son engagement musical actuel en trio, les créations de Lucía Rey se distinguent par une sensibilité métisse qui englobe des styles et des sources d’inspiration d’origines très variées, de la musique classique à la pop ou au blues, en passant par la musique latine ou le flamenco, le tout depuis l’approche vers les musiques les plus actuelle : le jazz. Avec son premier album « Reflexion », ce projet s’est intégré en très peu de temps dans les circuits, festivals et salles de jazz les plus importants d’Espagne (Getxo Jazz Festival, La Costa Jazz Festival, Madrid International Jazz Festival, Festival Jazz Lugo, Cadix Jazz Festival, JAZZ I AM…) Désormais en pleine internationalisation (Jazz Plaza Festival (Cuba), Jazz In The Park (Roumanie), EUNIC Festival (Bucarest)…
Elle a commencé à générer du nouveau matériel pour son prochain album. Dans cette nouvelle œuvre, le pianiste se lance dans une enquête sur la musique traditionnelle espagnole et méditerranéenne en la fusionnant avec les langages du jazz, les musiques du monde, la musique contemporaine et électronique.
Dans cette proposition sonore, on reconnaît clairement la voix de l’artiste et le besoin d’exprimer ses préoccupations face à la réalité sociale actuelle.
Sa dernière proposition, Nómadas, est un recueil de compositions aux textures variées. Un voyage évocateur en des lieux exotiques.
WHITE FEET
Derrière chaque son et chaque pulsation de Nasser Ben Dadoo, le blues surgit, comme une évidence. Car ce blues du sud n’a pas besoin de boussole pour sonder les profondeurs de l’âme. Et si sa musique charrie les tourments du Mississippi, du Delta au Jump jusqu’au Chicago blues, elle respire aussi les rythmes 6/8 africains.
Son nouveau spectacle « Blue Legacy » remonte ainsi à l’intarissable source du blues, perpétuant sa fibre créative et transformant, de sa voix rocailleuse, la mélancolie en vibrante célébration de la vie.
« Avec son ouverture d’esprit et son énergie contagieuse, White Feet déjoue les clichés avec ses
explorations sonores. Il faut dire que, tombéprécocement dans le chaudron du blues, cechanteur-guitariste n’a cessé de cultiver un sens aigu de l’improvisation et un goût pour les groove indomptables aux tensions rock. »
S’affranchissant des répertoires intemporels en défendant désormais ses propres compositions, il
arpente son inépuisable terrain de jeu avec un combo de musiciens aventurierS. En dépositaire de cette musique aux parfums d’émancipation sociale et au swing infernal, White Feet incarne ce blues moderne et voyageur.Transcendant et Intense.
VENDREDI 12 juillet – 21H
Hôtel Castel brando erbalunga
CHRISTOPHER THOMAS- LAIKA FATIEN
« HAPPY PLACE »
Le Happy Place de Christopher Thomas, c’est bien plus que de simples concerts, c’est une expérience immersive vous emmenant dans un voyage musical unique aux côtés d’artistes d’exceptions. Accompagné par le grand Jeff Boudreaux, Christopher Thomas vous donne rendez-vous avec des musiciens d’exception de la scène parisienne et internationale. Amateur de Jazz, de Funk, de Pop, de Rock, de Rythm’N Blues, de Soul… ou simplement curieux de découvrir de nouveaux univers artistiques par de grands artistes ? Tout au long de la soirée, les musiciens se suivent pour vous offrir des classiques réinventés et des compositions originales, une seule chose importe : jouer ensemble pour procurer de l’émotion. Christopher Thomas est né à Saint Louis dans le Missouri, il a accompagné Nicholas Payton (tp), Amos Lee, Norah Jones et Melody Gardot. Ami depuis l’enfance du batteur Brian Blade, il est présent sur sixde ses albums.
Laika Fatien est née à Paris, d’un père ivoirien et d’une mère hispano-marocaine. Elle a enregistré plusieurs albums dont « Look at me Now », encensé par la critique, « Misery » avec Robert Glasper, « Nebula » produit par Meshell Ndegeocello et « Come a Little Closer », avec Roy Hargrove.
Le parcours de Laïka Fatien n’est pas simple mais trouve sa logique dans une forte personnalité, sûre de ses choix artistiques et de son expression. Si l’influence de Carmen McRae, Sarah Vaughan, Billie Holiday, Abbey Lincoln ou Shirley Horn est perceptible, son univers reste très personnel. Elle s’est pourtant fait connaître dans un contexte bien éloigné, au sein du big band de Claude Bolling. Elle collabore également avec le groupe Sixun. Capable de reprendre Joe Henderson, Mingus, Monk aussi bien que Björk ou Stevie Wonder, Laïka s’approprie les univers pour construire le sien propre. Comme actrice, elle interpréta Madame Zajj dans A Drum Is a Woman sous la direction de Jérôme Savary à Chaillot.
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