25e édition Jazz équinoxe
Programme festival
samedi 19 juillet – 20h30
Hôtel Castel brando erbalunga

IRAINA MANCINI
Iraina Mancini est née à Londres, en Angleterre. Son père, Warren Peace, était un ami d’enfance de David Bowie et a contribué à plusieurs albums et tournées de Bowie. Sa carrière musicale a commencé avec Mancini, un groupe de pop électronique qui est apparu sur Mobile Act Unsigned de Channel 4. Après la dissolution de Mancini, la chanteuse a déménagé à Liverpool et a formé un groupe appelé The Venus Fury avec d’anciens membres de The Zutons et The Dead 60s. Iraina Mancini est également DJ et joue généralement de la soul du Nord, du R&B, du ska, du funk, du Garage Rock et du boogaloo latin. Elle a joué dans tout Londres et à l’étranger dans des festivals de musique et de cinéma tels que le Festival du film de Toronto, Glastonbury et The Secret Garden Party. Mancini a également joué pour des marques telles que GQ, NME Awards, Swarovski, American Express et Samsung. Elle a organisé une soirée mensuelle populaire appelée « Soul Box » dans l’est de Londres avec Eddie Piller et le photographe de mode Dean Chalkley. Mancini présente également une émission de radio mensuelle sur Soho Radio.Le 19 juin 2020, Mancini a fourni des voix pour « The War », un single des musiciens électroniques BT et Matt Fax, qui apparaît dans l’album The Lost Art of Longing. En 2021, elle est revenue avec de nouvelles chansons en solo, notamment les singles « Shotgun », « Deep End » et « Do It (You stole the Rhythm) ». Sa musique s’inspire du cinéma français des années 1960, de la psychédélie, de Serge Gainsbourg et des filles YeYe françaises. Tous les singles sont sur la playlist et sont largement diffusés sur BBC 6 Music et Radio 2 avec des fans fidèles comme Lauren Laverne, Jo Whiley et Chris Hawkins. En 2022, elle sort « Undo the Blue », un single produit par Jagz Kooner.
Le 18 août 2023, Mancini sort son premier album, Undo the Blue, sur Needle Mythology Records.Le 15 septembre, le groupe Saint Etienne (band) a remixé le single pop de Manicini « Sugar High » et en avril 2024, ses influences musicales ont été décrites comme celles issues du « yé-yé, du cinéma vintage ».

FLORIAN GUIDI TRIO
Au sortir de la classe Jazz de Ecole Imfp (L’Institut musical de Formation professionnelle), Florian Guidi revient chez lui à Bastia où il enseigne la guitare et se produit en public. Ce soir il est accompagné d’Alexandre à la basse et Jean-Bernard à la batterie.

vendredi 25 juillet – 20h30
Cour du musée de Bastia

awek
30 années sur la route, à travers le monde, à user l’asphalte pour écumer les clubs et les festivals, sur des scènes petites ou grandes, sans jamais faillir ni défaillir.
30 années de passion pour ce Blues envoûtant voire enivrant, tel un dévouement.
12 albums enregistrés dont quatre aux USA… et plus de 1800 concerts à travers la France, l’Europe, l’Inde, le Maroc, le Québec, et les USA.
AWEK n’a jamais cessé d’évoluer en gardant l’âme originelle, par respect, sincérité et simplicité.
Des récompenses en France et aux USA : élu meilleur groupe français en 2004 et 2005, prix Cognac Blues Passions en 2009, finaliste à l’IBC de Memphis (USA) en 2008, prix du meilleur harmoniciste à l’IBC (USA) en 2011, premier groupe français à l’EBC de Berlin (Allemagne) en 2011, plusieurs fois numéro 1 au Power Blues, classement des albums par le Collectif des Radios Blues (CRB)…
Invité dans nombre de festivals prestigieux tels que « Jazz à Montréal » (Québec), « Jazz à Vienne », « Jazz in Marciac », « Cognac Blues Passions », « Cahors Blues Festival », « Blues sur Seine », « Nancy Jazz Pulsation », « Tanjazz » à Tanger (Maroc), « Playing With Fire » à Omaha (USA), et tant d’autres…
En ouverture d’artistes légendaires comme BB King, The Blues Brothers, The Yardbirds, John Mayall, Rickie Lee Jones, Zucchero, Texas…
Ce palmarès éloquent nous en dit long sur leur ténacité. Leur livre « 20 ans de Blues » est un témoignage de cette belle tranche de vie, mais l’aventure continue avec entre autres, un nouvel album en projet… Plus présent que jamais en 2015, nos 4 baroudeurs poursuivent inlassablement leur route, celle qu’ils avaient choisie par instinct et passion il y a 20 ans, en 1994…
En janvier 2019, AWEK a joué à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre Pasdeloup sous le direction de Jean-François Verdier.
En 2021, France Blues a intronisé AWEK au Blues Hall of Fame Français.


Pimenoff
« Tu as une chance inouïe, tu es musicien, tu t’en sortiras toujours… » Philippe Pimenoff n’a jamais oublié les paroles adressées par son père à l’ado ajaccien insouciant qu’il était alors. Un peu comme son fils, Lucas, aujourd’hui. Le fiston est lui aussi musicien. La génétique familiale est à l’œuvre. (…) Dans leur local de l’avenue Impératrice Eugénie, petit nid encombré de batteries et de guitares, ces deux-là père et fils, mais ici musiciens avant tout mitonnent des compositions qui seront servies dans un futur album, sobrement intitulé Pimenoff. Pourquoi aller chercher plus loin ? Le nom est devenu marque de fabrique : Philippe est connu, reconnu, comme l’un des batteurs les plus accomplis de la scène musicale insulaire. Son coup de baguette, son sens de la rythmique, son style solaire ont fait les belles heures d’une longue liste d’interprètes et de formations d’ici et d’ailleurs. De Canta u Populu Corsu et I Surghjenti, à Jean-Pierre Marcellesi, en passant par Michel Mallory et Grand Corps Malade…
D’origines Corse, Espagnole et Russe, c’est Pimenoff que Philippe a voulu graver sur cet album. Tout simplement. Bien sûr, c’est son nom, et surtout c’est le besoin d’honorer ce grand-père qui en 1917 a fui la Russie en bateau pour survivre, et arriver au large d’Ajaccio pour reconstruire sa vie, et fonder sa famille avec une Ajaccienne. Ils auront 4 enfants. Typographe de métier, il continuera à travailler dans une imprimerie ajaccienne, et gardera le contact avec ses compatriotes Russes, avec lesquels il partagera souvent des moments de retrouvailles et de musique. Son goût et sa passion pour la musique se retrouveront chez son petit-fils, et une génération plus tard, chez son arrière-petit-fils. C’est comme une évidence de retrouver le partage père et fils.

samedi 26 juillet – 21H
Cour du musée de Bastia
kareen guiock thuram
Enfance en France, collège en Guyane, lycée en Guadeloupe, études à Paris. Elle n’a pas souvenir de déclic dans son amour de la musique. Sa mère, martiniquaise, a des goûts mainstream mais son père, guadeloupéen, est passionné de guitare – des jazzmen comme Gérard Lockel, qui modernise le gwoka de la Guadeloupe. Les chanteuses sont le jardin de Kareen, avec lesquelles elle apprend à chanter, à se projeter, à se rêver. Pas de conservatoire ni de cours de chants mais « plein de professeures : Jocelyne Béroard, Tanya Saint-Val, Aretha Franklin, Janet Jackson… ». Et puis Tracy Chapman, les divas du r’n’b, les grandes voix du jazz – personnalités fortes, envies multiples.
Peu après ses vingt ans, elle commence une carrière de radio puis de télévision, gravissant patiemment les échelons en soulevant le plafond de verre, devenant notamment, en 2012, la présentatrice du 12.45 de M6. Et sa trajectoire de chanteuse se développe discrètement, en parallèle. Clubs de jazz, featurings çà et là, premiers textes mis en musique, l’ordinaire des débuts de parcours.
Elle a rencontré Dominique Fillon et, pendant une dizaine d’années, le pianiste et la chanteuse sont inséparables. Quand ils se retrouvent après quelques temps sans se voir, Kareen Guiock-Thuram nourrit une plus grande ambition pour sa voix. Le musicien se souvient que Love Me Or Leave Me a longtemps été leur talisman et lui propose d’entreprendre un album d’hommage à Nina – le répertoire, le personnage, le message, la légende, tout lui correspond. L’ami Jacques Martial, comédien et activiste culturel guadeloupéen, lui suggère d’expliquer son propos, car il sait que Kareen est aussi autrice. Elle écrit alors trois textes qui disent avec force son lien à Nina – Le Vent des rêves, Leçon d’être et Diva ?
Car il ne faut pas oublier que Kareen Guiock Thuram a été la première Noire à présenter un journal télévisé avec les cheveux nattés, ce qui est un symbole pour des millions de femmes de ce pays. « Si j’ai cette assurance aujourd’hui, c’est parce que je suis une petite-fille de Nina Simone. » Aussi, sa relecture de ses chansons – grands classiques comme raretés – se doit d’être exactement contemporaine, sans mimétisme ni imitation.
L’essentiel était de respecter l’authenticité, l’élégance, la précision émotionnelle de Nina Simone, son refus des effets et de l’esthétique. Pas d’esbroufe technique, un groupe de jazz rigoureux, la voix mate, limpide, sincère, heureuse de Kareen enregistrée au plus près – y compris dans un Ne me quitte pas sublime de simplicité…
louis garcia guerini
(1ére partie)
Louis a baigné dans la musique très tôt de par une mère musicienne (piano) et un père mélomane, avait jusqu’il y a un an une orientation plutôt pop. Et puis… « Un déclic s’est produit lors de l’été 2021 quand j’ai entendu All the things you are par Chet Baker. J’ai alors plongé dans le jazz. Une musique vivante. Un virage à 180° ! ». Du coup le jeune homme, qui était élève au Conservatoire de Bastia, intègre l’école de Jazz de Toulouse, la seule en France, dans le but d’obtenir une licence. Dans la Ville Rose , il est aussi pianiste dans le Joe Jazz Orchestra. « Mon objectif est de devenir professionnel. Vivre de ce que l’on aime, c’est la plus belle des choses ».
Ses études ?
« Ces études comprennent des cours de musicologie, d’arrangements, d’écriture de chants, d’analyses, d’instruments, l’étude de toutes formes musicales, des cours théoriques et pratiques. Tout cela peut déboucher sur le professorat de musique, le métier de musicologue ou professionnel de la musique ».
Sa passion l’a fait rencontrer un couple qui depuis l’accompagne dans son cursus : Marine et Alexandre Guidi qui disposent d’un studio d’enregistrementà Furiani. « Ce sont deux personnes hyper-créatives. J’ai bossé sur mes compositions une semaine en studio avec eux ».
De ce travail a éclos « Alone In The dark », « Ladder » et « I just miss you ». Si les deux derniers sont des instrumentaux, très jazz donc, le premier titre est aussi chanté. « Je suis musicien mais je vais, je pense, de plus en plus m’axer sur le chant, faire un savant mélange de musique avec notamment du saxophone et de chant. Le clip a été réalisé par Marine. »


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